Une consultation aux urgences mémorable! Je suis arrivé avec ma fille de 17 ans qui a tapé avec la selle de son vtt en bas de son ventre à l'endroit ou on a déjà suspecté un kyste à l'ovaire auparavant et pour lequel on a prévu une échographie en rentrant de vacances. Sauf, vu qu'elle a eu des saignements suite au choc on a préféré de vérifier si elle n'a rien de grave. On s'est rendu aux urgences gynécologiques et pédiatrique de l'hôpital de Grenoble. Très bien accueilli, la prise en charge a été relativement rapide. Après auscultation par une jeune médecin, puis une autre (avec l'attente entre les deux, normal elle n' est pas la seule patiente du service), elles repartent pour l'avis d'un autre médecin ... enfin on nous propose une échographie qui va être faite dans le bâtiment principal donc il faut prévoir transport en ambulance. Mais d'abord une perfusion de solution saline pour remplir la vessie afin de mieux voir. Après nouvelle attente, la poche de perf est installé par deux infirmières très sympathiques, il faut environ 1h45 pour qu'elle se vide, puis l'ambulance arrive. Enfin l'échographie. Une jeune médecin sort de la salle avec un patient puis pendant 30-40 minutes plus personne dans tout le service. Silence, rien. Ma fille sur le brancard dans le couloir, je commence à chercher un médecin, une infirmière,... personne... au bout d'un moment la jeune médecin revient. L'examen commence. Elle vérifie la rate, l'abdomen, OK, elle veut s'assurer que lors de la chute ma fille n'a pas eu un épenchement, alors que pour la troisième fois ma fille explique qu'elle n'a pas chuté, mais tapé avec la selle en bas côté droite du ventre et la médecin n'examine pas du tout l'endroit où ma fille a mal. Elle nous répond, que cela relève de son suivi gynécologiques et qu'on va devoir voir ça avec notre gynécologue plus tard. Son téléphone sonne, et là elle fait son compte rendu sur le patient précédent tout en continuant examiner ma fille. J'insiste pour vérifier quand même si son ovaire va bien, elle me répond sur le ton sec, (limite on a impression de l'embêter), que elle ne vera de toute façon rien car la vessie n'est pas bien pleine (dommage après la perf de 1h45 et envie fort d'uriner). Consultation terminé, le brancardier (qui, je tiens à dire, était très agréable) nous récupère, retour au urgences pédiatriques, une nouvelle attente pour retirer le cathéter qui faisait mal, pas une collation, ni un verre d'eau. Encore 1h30 d'attente pour le compte rendu de l'échographie. Au final.... ma fille a toujours mal au même endroit, on est rassuré qu'elle a rien à l'abdomen, mais on ne sait pas plus pour sa douleur, qui continue, ni pour ses saignements. Doliprane et spasfon et au revoir ! 5h30 de patience! Merci, vraiment, une expérience formidable, si on aime perdre son temps et tester sa patience.
Donc ,si je comprends bien, il faut des années d'études pour prendre une décision de ausculter la rate, les reins quand la patiente décrit la douleur au niveau des ovaires et des saignements vaginales. À quand les mains coupées, si on a mal aux pieds? Mais bon ,je ne suis pas docteur. En tout cas, c'est ce que j'ai retenu de ce séjour aux urgences à Grenoble.